Mon nouvel album "Un joli courant d'air" est sorti !
© Jean-Luc Fauquier
Mon chemin d’artiste a commencé avec des chansons, les miennes et un album “Des matins comme ça”. Sur le chemin, d’autres sentiers, d’autres aventures artistiques, d’autres artistes à rencontrer, d’autres occasions d’écrire et de composer Et puis un jour, le stylo s’emballe et les chansons ressurgissent. L'enregistrement de ce nouvel album est une petite mais douce folie. A bientôt ! "Tourne ta langue" (V. Merveille) "Le paillasson de mes copains" (V.Merveille) "Pince me Pince moi "(V.Merveille) "Un joli courant d'air "(V.Merveille) "C'est léger" (V.Merveille)
https://open.spotify.com/album/0d6sF7TdSG7uE9KHBs6OCY
La belle équipe ! Marc Hévéa : prise de son, mixage, accordéon, percussions vocales et choeurs sur « Tourne ta langue », guitare sur « le paillasson de mes copains », chant sur « Popka ». Jean-Philippe Cazenove : basse, contrebasse Pauline Roux- -Merveille : xylophone, vibraphone, djembé, cajon, triangle, cymbale, caisse claire, coquillages et… paillasson ! Richard Dossmann : guitare sur « Popka », chorus sur « Avant que d’être vieille » Eric Boursy : guitare sur « Popka », chorus sur « Pince me pince moi » et « Avant que d’être vieille ». Martin et Juliette Roux- -Merveille : voix sur « C’est si intime d’être nu » Jean-Luc Fauquier : photos et vidéos sur l’ensemble du projet Karine Chapel : création graphique Béatrice Bois : accueil et aide administrative Enregistré et mixé au studio des Ramiers à Béziers automne 2019 Mastering : studio Altho - Lyon Composition, écriture, arrangements, chant, guitare, programmations : Véronique Merveille (sauf « Popka », musique Richard Dossmann et « l’Homme qui pleure », paroles et musique Bernard Haillant avec l’aimable autorisation de Monique, Fanny et Marie-Reine Haillant Album auto produit par Véronique Merveille, avec le précieux soutien des Kissbankers et autres donateurs !
"Un joli courant d'air - le concert" : En duo, avec Jean Philippe Cazenove à la contrebasse, en trio avec, en plus, Pauline Roux-Merveille aux percussions.
![]() Le disque qui fait Merveille![]() Véronique Merveille (photo Juliette Roux-Merveille) « Je n’irai pas à la pêche à la tendresse / Le bruit du clapotis du cœur / S’est tu sous le vent tout à l’heure… » Pour vous la présenter, autant puiser dans son parcours relaté sur son site. C’est à partir de 1985 que cette auteure compositeure interprète, Véronique Merveille, donne des concerts dans la Capitale, notamment avec Maurice Reverdy avec qui elle crée un spectacle. Printemps de Bourges 1989 dans le cadre des découvertes, sortie d’un premier album, Des matins comme ça, en 1994. Beaucoup de spectacles musicaux, dans la rue, sur scène, en milieu scolaire. Et, plus de vingt-cinq ans après le précédent, un nouvel album, Un joli courant d’air. On ne s’amusera pas à calculer l’âge de cette toujours jeune chanteuse, juste constater sa chevelure où le sel s’est débarrassé du poivre. Car c’est paradoxalement une voix toute jeune qui nous vient à l’oreille. Jeune car nous ne connaissions pas forcément cette dame. Jeune parce cette douce voix pétille à chaque mot, à chaque rime. En milieu scolaire elle n’a dû faire que des heureux parmi son public : un tel timbre ne peut chanter que des belles et bonnes choses. Là, c’est pareil, qui ne nous parle principalement que d’amour et d’amitié : « Le paillasson de mes copains / A la trace de mes pieds mouillés / Tout détrempés de leurs chagrins / Que je suis venue essuyer… » Ça et plein de choses du quotidien, du temps qui passe, de petites choses de grande importante en des phrases en apparence légères (mais ne nous y fions pas toujours). On écoute ça l’oreille rivée à l’enceinte, captivée, emballée : « J’ai besoin d’un joli courant d’air / Que les rideaux s’envolent de travers / Qu’une tempête vide mon verre… » C’est du beau, de la belle construction, textes et mélodies. Pas mal d’instruments s’additionnent sur ces treize plages, en harmonie il va de soi, mais bien plus. Des instruments précautionneux aux notes précieuses, présentes et discrètes à la fois. « C’est léger, un baiser / Léger de s’embrasser / Rien qui ne saurait / Lester nos envolées… » Tout ici est bon. Mais, que Véronique Merveille ne s’en offusque pas, la plus belle plage de cet excellent disque est sa reprise de L’homme qui pleure de Bernard Haillant. Tout le sensible, toute la délicatesse qui font Merveille sont là, au service des mots, du propos du poète. On aimerait que ce chant merveilleux prenne la route de Chine (une route qui va de soie) pour la « Place Tian’Anmen / Le silence est d’or / Place Tian’Anmen / La raison s’endort », histoire de partager notre bonheur, notre idée, si bien exprimée sur ce disque, de liberté, de courants d’air. Véronique Merveille, Un joli courant d’air. Autoproduit 2020. Le site de Véronique Merveille, c’est ici. Pour écouter des titres de cet album, c’est là. Véronique Merveille… "Un joli courant d'air" léger et élégant caresse nos oreilles Gil Chauveau Lundi 25 Mai 2020 - la revue du spectacle https://www.larevueduspectacle.fr/ Artiste aux multiples talents - auteure, compositrice, interprète et comédienne, elle était restée longtemps sans produire un album de chansons étant fort occupée à jouer ses différentes créations et personnages, dont la Diva Commando, crieuse publique lyrique déjantée pour un spectacle de rue tout terrain. Côté enregistrement, cela est aujourd'hui "réparé" avec la sortie en mars dernier de son nouveau CD, "Un joli courant d'air". © Jean-Luc Fauquier. Créatrice de spectacles musicaux jeunes publics, de lectures contées et chantées abordant la place des femmes dans le monde du vin ou celles d'ici et d'ailleurs qui se battent pour leurs droits, Véronique Merveille a donc repris la composition et l'écriture pour nous offrir ce tout nouvel opus de 13 titres enregistré et mixé au studio des Ramiers à Béziers. D'une actualité un peu oubliée depuis la pandémie du Covid-19, "Pince me pince moi" aborde d'une manière très fine la traversée en bateau, en radeau… de ces migrants en quête de statut de réfugié… à la dérive, avec souvent - pour certains - la mort au bout du chenal. Écrite avant la période de confinement que nous avons connu, mais aujourd'hui fort à propos, "Un joli courant d'air", donnant son titre à l'album, apporte une fraîcheur pleine de poésie pour décrire ces envies éoliennes de liberté… qui donnent parfois le vertige, tout comme les élans créatifs réussis.
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Véronique Merveille « Un joli courant d’air »Il n’est jamais trop tard pour les jolies découvertes. Cette semaine m’arrive un album aussi tonique que salutaire, celui de Véronique Merveille, plein de charme. Le regard bleu de la chanteuse enjouée sur la pochette nous invite déjà dans son courant d’air musical et délicieusement poétique. Les textes nous parlent de la vie, amour, amitié, tendresse, vieillesse, insomnies, le tout dans un climat de légèreté porté par des bulles de jazz bien travaillé. Je lis ça et là que Véronique Merveille a fait des premières parties remarquées, Isabelle Mayereau, Colette Magny, Pauline Ester, tiens… Il semble qu’elle ait l’esprit d’équipe, elle célèbre la copains, les amis. Comédienne par ailleurs, elle fait des apparitions à l’écran régulièrement (TV et pubs). Une perle en dernier tiers de l’album, sa belle interprétation de L’homme qui pleure de Bernard Haillant. Son agile voix d’argent et sa diction parfaite donnent un relief à ce beau texte d’une douce humanité. Ce titre lui va très bien, la chanteuse pose délicatement les mots du poète sur la sereine mélodie. D’autres titres ont un tempo plus enlevé, avec des instruments aux aguets et des cordes sensibles aux états d’âme. C’est léger un baiser… rien ne saurait nous plomber les souliers, l’avant dernier morceau nous met dans un état de grâce et une bonne humeur qui semble naturelle à l’auteure. Popka nous laisse avec une envie de danser bien agréable pour achever cette récréation de vermeil. Merci beaucoup pour ce divertissement de qualité. Un petit morceau pour vous mettre en haleine ici. Annie Claire 19.03.2021
Véronique Merveille : "Nous devons veiller à préserver le lien" Pour Véronique Merveille, il faut garder le moral et veiller à préserver le lien social. Concerts - Spectacles, Hérault, Béziers Midi Libre – Danielle Krupa . Publié le 09/12/2020 Chanteuse et comédienne, elle a sorti un nouvel album en mars dernier. Chaque mercredi, Midi Libre ouvre une fenêtre sur la survie des artistes du territoire, en recueillant leurs témoignages à propos de cette période si particulière, notamment pour la culture. Quelques jours avant la réouverture des salles de spectacle annoncée par le gouvernement, Véronique Merveille a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Comment avez-vous traversé ce second confinement ? J’ai trouvé ce second confinement plus difficile que le premier. Cela fait 30 ans que je fais ce métier, mais c’est la première fois que je me suis retrouvée toute seule, à travailler ma voix et ma guitare, sans concert, mais surtout sans savoir quand je rejouerai. J’ai beau être passionnée, c’est difficile de garder l’énergie pour après. Mes concerts et spectacles ont été annulés ou reportés, à l’instar de mon activité de cheffe de chœur à l’orchestre du Pays Haut-Languedoc. Lors du premier confinement, mon deuxième album sortait tout juste du studio Bloc-Notes de Marc Hévéa, à Béziers. Avec Jean-Philippe Cazenove nous avons même pu le concrétiser lors d’un premier concert au théâtre de Pierres en septembre. En octobre, j’ai aussi pu jouer Filles des vignes, spectacle théâtral sur la place des femmes dans l’univers du vin, et Diva Comando, que je devrais pouvoir rejouer le 21 décembre, mais ce n’est pas sûr à ce jour. Que vous inspire cette crise sanitaire dans votre travail d’écriture ? J’ai profité de ce second confinement pour faire évoluer un projet de spectacle de rue avec ma fille, la percussionniste Pauline Roux-Merveille qui a également participé à mon album. Ce que nous sommes en train de vivre influence bien sûr mon écriture. L’impact que subit le spectacle vivant nous enrage. Ce n’est toutefois pas évident d’écrire quand on imagine les futurs embouteillages de programmation liés aux reports des spectacles annulés au printemps dernier. Cela nous amène loin dans les dates. La réouverture des salles de spectacle à partir du 15 décembre doit être une bonne nouvelle… Oui, c’est une bonne nouvelle pour bon nombre de lieux et pour le retour à la vie sociale. Nous allons de nouveau pouvoir nous croiser. Mais certaines structures sont trop petites pour n’ouvrir qu’avec une demi-jauge. Ce ne sera pas viable. Les petites formes comme les concerts en appartement vont aussi rester très compliquées à organiser. Nous ne sommes quand même pas sortis de l’auberge. Comment envisagez-vous l’avenir ? J’espère monter mon nouveau spectacle de rue pour 2021. Il faut continuer à développer des projets tout en restant groupé et solidaire. Je m’estime privilégiée d’avoir toujours mon statut d’intermittente et d’avoir pu faire quelques interventions artistiques, mais d’autres vont vraiment se trouver dans une difficulté importante. Nous devons plus que jamais veiller à préserver le lien social, et continuer à faire de la musique, même s’il est difficile d’enclencher les séances de travail en solo. J’ai parfois l’impression d’être un moine ! Et puis il faut garder le moral pour les jeunes. Ils trinquent. Ce n’est pas facile d’avoir 25 ou 30 ans en ce moment. Quel conseil de survie culturelle donneriez-vous à nos lecteurs ? Sortir dans la nature, lire Les jours de poudre jaune de l’héraultaise Isabelle Wlodarczyk, édition Babouche à oreille (34), et écouter le concert jazz de Melody Gardot avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France sur France Inter. J’adore écouter la radio. J’ai même le plaisir d’habiter désormais à deux pas de Radio Pays d’Hérault (www.rphfm.org).
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© Jean-Luc Fauquier.![]() © Jean-Luc Fauquier. |
Morceaux extraits de l'album des matins comme ça.
"Baume à l'âme" : V.M/V.M - Maurice Reverdy
"Les cookies de Kim" : V.M/V.M - Christian Lachenal
"Matin grise mine" : V.M - Maurice Reverdy /V.M - M.R
"Les 5 cinq sens" : V.M/ V.M - Christian Lachenal
"Dans ma veine rock" : Maurice Reverdy
Ils ont dit au sujet de l’album « Des matins comme ça » :
La voix est suave et sensuelle, comme le propos. Véronique Merveille chante les petits bonheurs de l’amour quotidien, les fêlures aussi. Son disque a la saveur des produits préparés à la maison. Insidieusement, Véronique Merveille vous ensorcelle, d’autant plus que les arrangements sont écrits et joués tout en finesse. Encore un disque hors- mode, pour des plaisirs hors-pair.
Jacques Bertin - Politis
…Véronique Merveille dont le moelleux sucré de la voix ne vire jamais au caramel, Maurice Reverdy qui enrichit le discours et partage sa « veine rock ». Pas de division sociale du travail ici : ces deux là sont musiciens, auteurs et interprètes, guitaristes et choristes. Et ce premier album, réalisé avec tact par un autre instrumentiste de l’équipe, Christian Lachenal, est un véritable bonheur de fraîcheur, d’équilibre, d’aller-retour entre gravité des sentiments et odeur du café chaud.
La carte du tendre est d’ailleurs foisonnante de traces olfactives, mais aussi de touchers et du gros son du petit cœur qui bat. Les cinq sens, titre d’une des chansons de l’album sont bien comme les cinq doigts de la main.
« Lever le store en bois/puis la lumière rentre/entre ces toits et moi/ si peu de différence/ j’ai le cœur en ardoise/j’abrite des pensées/que je voudrais turquoise/tout au long de l’année/et l’odeur d’un quelqu’un/flotte encore dans la pièce/sous les doigts de mes mains/résonnent les caresses… »
Difficile de faire plus sensuel que ce Matin grise mine.
Du début d’une grande histoire d’amour possible au bonheur de la maternité, Véronique s’émerveille avec ironie et tendresse sur un monde où les couleurs bleu et rose n’auraient pas dit tout à fait leur dernier mot. Salutaire comme un message dans une bouteille et rassurant comme un édredon en vraies plumes.
J.F. Bourgeot – Midi Libre
… Des matins comme ça est un disque attachant. Parce qu’il est sensible, généreux, plein de doutes et de peines. Véronique Merveille y parle d’amour, beaucoup, de ces histoires éphémères et de la peur des lendemains. « Matin grise mine/Car mine de rien on s’attache quand même/ les « Je t’aime » en miniature/ laissent aussi des blessures ».
L’album navigue sur la carte du tendre, entre les rencontres et les souvenirs. « Tu joues dans le calendrier/à cache-cache toute l’année/Un jour velours et l’autre non/de longues rives et pas de pont ». Rien de tapageur ni de violent, mais un quotidien doux-amer. Attachant, l’album l’est aussi par son impudeur. A petites touches, Véronique Merveille a construit un disque intime, comme une confession.
On y découvre les lettres qu’elle n’enverra pas « pour ne pas être bête quand tu les recevras », ou les mots qu’elle dit à son enfant qui n’est pas encore là, en regardant son ventre s’arrondir. Puis il y a la voix. Douce, sensuelle, qui sonne parfois comme celle d’Isabelle Mayereau, si parfaitement juste que la chanteuse se paye le luxe d’un titre a capella.
Valérie Lehoux – Chorus
Elle chante les nez qui pleure, les « Je t’aime en miniature », les «Matins comme ça », quelque part, du côté de Sanson, entre blues et bossa. Véronique Merveill – qui assura les levers de rideau d’Isabelle Mayereau, de David Koven, de Colette Magny, de Pauline Ester – bref, qui connaît son affaire, navigue maintenant en solitaire. Et, de bulles de funk en piano-voix, impose son style (limpide), un ton (celui de la confidence), malgré des textes qu’on rêverait parfois plus dingues ou plus intenses.
Sophie Grassin – l’Express
… Véronique Merveille n’est pas seulement une charmeuse au délicieux aplomb sur scène. C’est aussi une interprète qui, chose quasi incongrue par les temps qui courent, distille un bonheur simple comme les réveils paresseux et le parfum du café matinal. Dans ce disque, dont elle a écrit la plupart des chansons, rien de déchiré, plutôt des climats amoureux, tendres, « des pensées turquoises ». On s’y tutoie, on chuchote, « on se parle peau à peau ». L’amour n’y fait pas plus mal que « l’empreinte des doigts sur les bras ». Et une future mère s’y confie avec de bien jolis mots : « Comme un moine assis dans le noir, qui contemple la beauté du soir, j’écarquille les yeux devant la dune qui sort de moi… ».
Sachant que le métier de chanteuse n’a épargné aucune de ses rudesses à Véronique Merveille, on peut être séduit par un climat aussi gracieusement et obstinément heureux. Car Véronique Merveille est une de ces interprètes solides qui se font rares sur scène.
Son disque a été enregistré dans un studio de fortune dans les Cévennes, où de vrais amis musiciens lui ont taillé un univers sur mesure.
Valérie Hernandez – La Gazette